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Arrivés en Galice !

  • Le Poulpe
  • 22 sept. 2016
  • 2 min de lecture

Ca y est, samedi est enfin arrivé, le jour du départ. Les portes de l'écluse s'ouvrent à 6h du matin, après des au revoir difficiles. La descente de la Charente se fera dans la nuit, dans la fraicheur matinale, accompagnés de Leptokaria, avec qui nous partageons notre aventure. Cette journée était destinée à prendre un peu d'avance sur la route et à continuer les essais en mer. Nous avons donc décidé de mouiller en fin d'après midi au sud de l'île d'Oléron, au mouillage des Saumonards, afin de pouvoir profiter de la marée descendante du lendemain matin. Avec nous, Thierry et Pablo à bord de Leptokaria, et Jean-Mi et Stephane à bord du Zig-Zag.

Dimanche, à 7H30, nous levons l'ancre et partons sous génois, suivi de près par Leptokaria. Il nous fallu deux bords pour dépasser Chassiron, quitter les pertuis, cap au 240°. Après le dernier contact VHF avec Leptokaria, nous le perdons de vue.

Avec bon vent, belle mer, nous faisons route entre le 240° et le 260°, à une vitesse d'environ 5-6 nœuds. Malgré nos tentatives, nous n'arrivons pas à joindre Leptokaria par VHF.

La première nuit fût éprouvante pour tout l'équipage, s'amariner à la houle de l'Atlantique a été aussi dur pour nous que pour Chouch. Nous avons barré chacun notre tour, tout aussi fatigué l'un que l'autre.

Le lundi matin, au levé du jour, les premiers rayons du soleil nous sortent d'un monde sombre, étrange et un peu effrayant. Le vent a diminué un peu, la mer s'est complètement aplatie mais le bateau avance bien.

A la tombée de la nuit, c'est la pétole, mer d'huile. Histoire de récupérer des forces et du vent, nous mettons le moteur ainsi que le pilote automatique pour profiter de la tranquillité du large et dormir un peu tout en veillant très régulièrement. Nous ne croisons aucun bateau durant la nuit.

Au cours de la matinée du mardi, cent prières à Eole, une brise légère nous fait couper le moteur et renvoyer grand-voile et génois. Dans l'après-midi, un vent et une houle croisée assez importante nous forcent à changer de cap et à réduire la toile.

Au matin, nous voyons enfin les côtes de Galice, communément appelées petite Bretagne, encore endormie dans la brume. Le vent retombe de nouveau et un crachin breton s'installe. Nous sommes repartis pour quelques heures de moteur à slalomer entre les filets de pêche.

Accompagnés par les dauphins, nous faisons route vers la baie de Santa Maria sans trop savoir dans quel port où quel mouillage nous arrêter. Notre choix sera Cariño, un tout petit village de pêcheurs où nous mouillons dans le port entre bateaux de pêches et barques.

Nous ne savons pas encore combien de temps nous allons rester à Cariño. Pour l'instant, notre objectif est de retrouver Thierry et Pablo afin de poursuivre notre route ensemble jusqu'au Portugal!

Pour les nuls en géographie, voilà notre route ! :)


 
 
 

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