Retrouvailles à Muros!
- giblepoulpe
- 2 oct. 2016
- 3 min de lecture
Mardi 27 septembre, à 8h, nous quittons Cariño une bonne fois pour toute. Notre objectif est de rallier Muros pour retrouver Thierry et passer le cap Finisterre.
Sans vent, nous faisons escale à Cederia.
Nous arrivons vers 14h et mouillons dans le port, entre les bateaux de pêche et quelques voiliers. Après une sieste bien revigorante, nous passons notre après-midi à nous balader en ville, faire quelques courses et chercher un endroit où nous connecter à internet. Vers 18h, nous retrouvons notre annexe échouée sur le sable (eh oui, en Espagne aussi il y a des marées) et regagnons le mouillage pour une soirée tranquille, pêche et lecture au rendez-vous. Le chat est très content de manger du mulet fraîchement pêché.

Le lendemain, nous quittons Cedeira vers 8h pour nous rendre à la Corogne. Toujours pas de vent, donc bonjour le moteur et les vapeurs de gasoil !
Vers 16h, nous arrivons au port de plaisance de la Corogne. Quel plaisir, des douches, une laverie, un tuyau pour remplir la cuve ! Après avoir payé notre nuit à la capitainerie (27€50, aie) nous profitons de ces quelques luxes offerts par le port. Le reste de la soirée, nous le passons à visiter la ville, qui nous rappelle fortement le vieux port de la Rochelle… C’est avec soulagement que nous rentrons au bateau et quittons les rues bondées et le bruit de la circulation.



Jeudi matin, alors que nous avions prévu de partir, nous traînons… La connexion internet du port étant catastrophique, nous revoilà dans un bistro pour nous connecter à internet et télécharger la météo. Départ prévu dans l’après midi. En attendant, nettoyage du bateau et démarchage auprès des autres voiliers pour tenter de leur vendre ceintures et autres objets en cuir. Hormis de belles rencontres, nous n’avons rien vendu.
A 16h, après avoir fait le plein de gasoil, nous quittons la Corogne, direction Muros, pour une navigation de nuit. Le vent n’étant toujours pas au rendez-vous, le moteur rythme la nuit.
Un magnifique spectacle nous a été offert par des dauphins ; pendant quelques minutes, nous les avons vu nager autour du bateau, illuminés par le plancton qui épousait leurs formes. Un vrai feu d’artifice sous-marin !
Dans la nuit, un bruit sourd et très étrange (poum-poum…poum-poum) attire notre attention et nous fait couper le moteur pour essayer de comprendre d’où vient ce bruit… Pas un feu de navigation proche de nous, mais le bruit persiste. Peu à peu, il s’éloigne. Nous pensons à un sous-marin…
Vendredi, au levé du jour, nous voyons le cap Finisterre… Enfin ! Des vents portant guident le bateau vers Muros.

Vers 14h nous traversons la ria de Muros y Noia et arrivons dans la petite marina presque vide. Leptokaria est là, Thierry à son bord. Une place étant libre, nous décidons de nous amarrer à côté de lui. Il est seul, Pablo l’a quitté à Camariñas et est retourné en France pour affaire.

Nous voilà enfin à Muros, une petite commune bien tranquille, malgré le contexte politique. L’après-midi, les enfants jouent et les gens sortent, toutes générations confondues.
Dans la soirée, à bord de Leptokaria, éclairé par la lampe à pétrole, nous célébrons les retrouvailles et le passage du cap Finisterre au champagne, une bouteille qui nous aura semblé être bien méritée.
Le lendemain, la tête dans le pâté après une soirée bien arrosée, nous entamons l’entretien du bateau. Changement de drisse du génois, ascension en haut du mât pour régler le problème de friction de la drisse de grand-voile, confection d’un lazy-jack et remplacement du réa du rail de génois. Eh oui, un bateau ça travaille et c’est du boulot !
Chouch est aux anges, il galope sur les pontons quasi déserts de la marina.
Le soir, nous sommes invités à dîner par Bernard et Chantal, un couple de marin vivant à Muros depuis un an, que nous avions connu au port de Rochefort il y a quelques temps.Nous passons une très bonne soirée. Le repas fût délicieux, empanadas maison, gambas, …
Dimanche 2 octobre, grasse matinée et chocolate con churros au coin du feu avec Thierry, Bernard et Chantal dans un bistro de Muros. L’après midi, couture de la grand-voile et prise de tête encore pour fignoler les réglages du moteur..
Nous restons au port encore cette nuit et avons prévu de nous mettre au mouillage avec Thierry demain, pour être prêt à partir mardi !

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